Catamaran Black Pearl

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Tortuga : Playa Herradura, Islas Tortuguillas, Los Palanquinos, Playa Caldera


Après une nuit de navigation depuis La Blanquilla, nous arrivons à Tortuga pour notre 2ieme séjour dans cette île. Nous allons visiter tous les mouillages de l'île en compagnie d'Eol. Certaines plages sont assez polluées par des détritus plastiques amenés principalement par la mer, d'autres par quelques plaisanciers malotrus.

Tortuga : première boucle Pour nous, Tortuga représente une première boucle, celle de l'arc antillais. En effet, il y a cinq mois, nous étions à Tortuga. Donc une première boucle est bouclée et nous sommes bien content : l'arc antillais nous aura bien comblé par sa diversité, ses habitants, ses traditions, ses bons petits plats, son rhum, ses fruits... Nous n'aurons pas pu tout faire, mais l'important est ce que nous avons fait. Comme dirait l'autre : "Ca c'est fait."

Carte de notre traversée entre Blanquilla et Tortuga

Playa Herradura En arrivant par le nord de Herradura, je demande à Cath de remonter la ligne (NbC : à cause des hauts fonds nous avons déjà perdu un appât. Et moi j'ai pas envie d'en perdre un autre mais j'ai bien envie de pêcher un beau poisson, donc je remonte la ligne mais je la laisse entre 2 eaux), et paf voila qu'elle attrape un poisson, ça tire sec ! j'arrête le bateau et vient l'aider (NbC : il est particulièrement gros), je prend une gaffe-crochet et nous remontons un énorme baracuda, je l'envoie dans le cockpit, ferme les portes (les enfants restent à l'intérieur), et on attend que la bête meurt... on essaye un petit peu de rhum dans la gueule mais ça ne donne rien, faut dire qu'on n'ose pas trop s'approcher, il bouge le bestiaud ! Il fait 113 cm et 17 Kg, on retirera 13 Kg de chair. Miam miam, on va manger du baracuda pour un moment.
Partis en même temps qu'Eol, ils arrivent 3 heures après nous, comme quoi notre bateau avance drôlement bien ! j'imagine si nous n'étions pas autant chargés ! ;-) (NbC : chargé ! chargé ! pfff !) La plage par contre est assez encombrée de détritus plastiques, c'est vraiment dommage car ça gâche un peu le plaisir. Du coup nous décidons avec Cath et les enfants de nettoyer une partie de la plage le lendemain, opération écolo ! Un petit pas pour l'homme mais si tout le monde agissait de la sorte, ce serait mieux je pense.
Ce mouillage est très prisé des vénézueliens qui viennent y passer le week-end en motor-yacht.

Carte de Tortuga et des mouillages que nous avons fait

Islas Tortuguillas Nous allons faire un petit tour vers 2 ilets, les Tortuguillas (petites tortues). Le décor est magnifique, digne des cartes postales type Sea Sun and Sand. On part visiter un petit bras de mer protégé par une barrière de corail dont le guide (le Doyle) indique que l'endroit est beau pour faire du snorkeling. En fait, la barrière de corail a totalement refermé le bras de mer, du coup il y a plein d'algues et rien à voir. Dommage ! On repart donc pour Herradura pour passer la nuit mais l'endroit est quand même très beau.

Los Palanquinos Le lendemain, nous allons mouiller devant des cailloux, Los Palanquinos. On va faire une inspection en masque tuba mais les cayes sont bien décevantes, la plupart du corail est mort. La configuration de l'endroit est marrante, sympa mais il n'y a plus grand-chose à voir. Enfin, après Blanquilla, ça paraît un peu poissonneux.

Playa Caldera On continue le lendemain vers Punta Delgada et le mouillage devant playa Caldera. Cela nous donne l'occasion de faire un bon bord de près bien sympathique. On ira visiter le petit village situé à côté de la piste d'atterissage (le terme piste est ici fort à propos, c'est vraiment en terre). Les allées sont bordées de conques (gros coquillage) et les habitations (une dizaine tout au plus) sont par contre assez grande en taille (dans les 80 à 100m²).
Au mouillage il y a 5 à 7 bateaux français et 2 espagnols, je me demande où sont les autres nationalités. C'est vrai que la majorité des voyageurs en voiliers sont français. Mais bon, là il n'y a que des français et 2 bateaux espagnols (d'ailleurs c'est bizarre, d'habitude, on rencontre assez peu d'espagnol). Je pense qu'ils fuient le vénézuela... tant mieux pour nous, ça nous fait moins de monde au mouillage !
On rencontre les autres bateaux, on discute, on finit par se faire un apéro sur la plage où tout le monde apporte quelques choses : bien sympa comme d'habitude.
Un français, Xavier, fait du kite-surf. Je lui demande si je peux essayer et je tente un coup. En fait, c'est plutôt le kite-surf qui fait un peu de Pat à vrai dire. Au début, je contrôle l'aile, un peu comme un cerf-volant pas du tout maniable. Puis d'un coup, je me fais emporter par l'aile et me retrouve à marcher sur l'eau (en moi-mëme, je me dis "c'est idiot de marcher sur l'eau, ça ne va pas t'aider", mais bon d'un autre côté, tant que je touche l'eau, c'est que je ne me suis pas envolé, et ça c'est bon signe, le tout se passe en quelques secondes). Lourdes (spectatrice espagnole) rigole bien en me voyant marcher sur l'eau tracté par l'aile... et plouf ! bon pas si facile que ça ce truc !

Et puis c'est la drame, Eol doit continuer sa route vers l'ouest tandis que nous, nous descendons vers le continent au sud. Les enfants sont tristes, ça pleure toutes les larmes du monde, Romane : "non, on retrouvera jamais des copains comme Eol, ouiiinnn !", Thomas : "c'est nul le bateau !". Les parent sont aussi un peu triste, on s'était fait de bons amis. Mais bon, on devrait se retrouver sur la route, peut être en novembre aux ABC, peut être après sur Panama ou dans le Pacifique. C'est ça aussi, le voyage, des rencontres qu'on a du mal à quitter.

Galerie de photo : Voir la galerie de photo de Tortuga




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