Catamaran Black Pearl

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Los Roques : 2 semaines avec Sébastien, Estelle et leur fils Lucas


Nous avons pris la formule 15 jours à Los Roques, pension complète, visite des différentes îles en catamaran. Snorkeling (plongée sous-marine) et dégustation des poissons pêchés compris. On avait pris les options Dauphins et Tortues. Je vous conseille ses options qui agrémentent bien le séjour. En conclusion, tout le monde est vraiment très ravi de ce séjour magnifique.

Los Roques Une fois n'est pas coûtume, plutôt que de leur demander de rédiger un témoignage, nous avons demandé à Seb et Estelle de rédiger la description de notre séjour à Los Roques en leur compagnie. Donc nous leur laissons la plume, enfin le clavier...

Tout commence le mardi 25 octobre à 7H45 à l’Hay les Roses. Lucas, Estelle et Sébastien Maréchal sont fin prêts. En route pour Orly pour un vol direction Caracas via Madrid. Mis à part l’embarquement où le billet de madame au nom de Maréchal ne match pas avec le passeport au nom de Lazzeroni, tout se déroule à merveille. On nous laisse embarquer grâce à la carte d’identité. Au pire on sera bloqué au retour à Caracas.

Lucas est fin fou, il prend l’avion pour la première fois : « Je vole dans le ciel » dixit Lucas.
Arrivée à Caracas avec 1H30 de retard, il est 1h00 du matin heure de Paris (18H30 heure locale, Chavez y va de son petit créneau horaire perso). On récupère les bagages et on passe la douane, il est 19H30 heure locale. Bon Pat doit nous attendre depuis un bon moment… Ben, il est où ? Aïe, j’ai beau faire le tour de l’aéroport 4 fois, je ne le vois pas. On me demande 10 fois si je veux un taxi, si je veux échanger de l’argent, si je veux appeler mon ami. Le souci c’est que l’on a rien, pas d’adresse, pas de numéro de téléphone. 20H, une annonce dans l’aéroport nous indique que monsieur Patureau va bientôt arriver. Ouf, grand soulagement. En effet, il arrive un peu plus tard, tout barbu et tout bronzé. Il a eu des soucis pour traverser Caracas, 2h de bouchons. Le voyage se poursuit pour la dernière étape, direction le catamaran qui s’avère être à 3H20 de l’aéroport en taxi. Arrivés au port où mouille le Black Pearl (Du rhum, des femmes, mais pas de bières nom de Dieu ! Nous les avons troqué contre 2kg de Comté et des bouteilles d’Arbois). Cat nous rejoint en annexe et on embarque tous (même Lucas malgré son appréhension de l’eau). Il est 23H30 heure locale, soit 6h du matin heure de paris. Bon si on allait se coucher…
Pour Lucas c’est encore une première : il est monté sur un voilier et va y passer sa première nuit.

Mercredi 26 octobre
Levé à 5H, avant le soleil. Déjeuner à 6H30, on sent que cela fait tôt pour nos hôtes. Petite visite de la mangrove proche du mouillage. Enchevêtrement d’arbres qui poussent dans la vase à quelques mètres sous l’eau. C’est assez impressionnant et joli ce que la nature nous réserve. La mangrove abrite une sorte de flamands roses (photo possible).
Après un rapide déjeuné, nous hissons la grand-voile, direction Los Roques. La navigation se passe sans aucun soucis (Estelle est un peu nazouille mais rien de bien notable) et nous arrivons à l’archipel de Los Roques au petit matin.
En chemin nous avons eu la chance d’être escorté par deux fois par des bancs de dauphins. Instants magiques que d’observer leur grâce.

Jeudi 27 octobre
Premier exercice du matin : trouver la passe « Boca de sebastopol » afin de rentrer dans l’archipel en évitant les cayes (nom local pour rochers qui peuvent percer la coque du bateau et entrainer des désagréments qui eux par contre, sont très notables. Donc à éviter). Notre tirant d’eau est assez faible, 1,08 mètre, on garde donc de la marge. Le côté sport, c’est que Pat n’a pas de radar et que les cartes vénézuéliennes sont fausses. Il nous faut donc naviguer à vue, mais le skipper assure comme un chef.
On mouille vers une petite plage de Buchiyaco et Pat nous emmène pour une première plongée dans une caye proche. On admire les quelques poissons présents. C’est très pauvre au dire de Pat.
On navigue vers une autre île, Francisquis, et je vais avec Pat tenter une autre caye qui s’avère plus belle et riche de poissons. Pour ma part, j’en prends plein les yeux. Les fonds marins sont d’une richesse folle.
Côté enfants, Romane, Thomas et Lucas profitent de la plage et de son sable extra fin : baignade et châteaux de sable. Lucas, 4 ans, qui voit la mer une fois par an, va même se baigner jusqu’aux cuisses (courage très relatif je vous l’accorde). Maman est très fière.
Après renseignement, le sable est en fait constitué par la décomposition des coraux d’où sa finesse.

Vendredi 28 octobre
Je me rends avec Estelle dans la caye de la veille pour une petite plongée matinale. On retrouve nos amis les poissons de toutes les couleurs : des bleus, des rouges, des jaunes, des noirs. On croise des anges noirs à rayures… C’est vraiment magique. Les coraux sont aussi très beaux mais il faut s’en méfier, ils coupent et sont très urticants, j’en garde quelques stigmates.
Un peu plus tard, on tente un autre coin avec Pat, les poissons sont bien plus gros et aussi nombreux. On ramène une grosse conque à Lucas qui commence sa collection de coquillages.
On commence à prendre le rythme difficile des vacances : plage l’après-midi. Lucas prend de l’assurance et se baigne jusqu’au cou avec son gilet.

Samedi 29 octobre
Aujourd’hui, nous naviguons jusqu’à l’île principale : Gran Roques, seule île habitée de l’archipel. Le village doit comprendre une centaine d’âmes, il y a quelques pécheurs, mais ce village reste très tourné vers le tourisme, on trouve plusieurs gites et restaurants.
On en profite pour repérer l’aéroport (on repart d’ici) et se faire un petit restaurant. Ce sera japonais façon locale. C’est d’ailleurs exquis, je n’ai jamais mangé d’aussi bons makis. Cela fait cliché mais c’est pourtant vrai.
Après une visite du village sous la chaleur assez étouffante, nous embarquons et partons mouiller sur une autre île, Noronquises. Un petit square trône sur la plage, vestige d’on ne sait quelle activité passée.

Dimanche 30 octobre : Noronquises
Le rythme est pris : comme tous les matins, on se réveille très tôt, 5H30 / 6H.
A la plage, Lucas prend de l’assurance et se baigne « où l’eau est bas » (où il n’a pas pied). Ce fut long pour en arriver à ce résultat mais une fois le truc pris, il est tout content.
Petite excursion en PMT (palmes, masque et tuba) avec Estelle où l’on découvre toujours de nouveaux poissons.
Retour au bateau pour passer les grosses chaleurs de 12H à 15H. Cat nous concocte quotidiennement de superbes repas et fabrique son pain frais tous les jours.
Début d’après-midi à la plage pour les enfants pendant que l’on part en plongée avec Cat et Estelle. Tient cette fois on a vu des langoustes !
Ce jour-là, on décide avec Pat de retourner en fin de journée sur cette caye aux langoustes avec cette fois un autre objectif… Résultats : 3 langoustes, un thazard et un poisson gros yeux. Miam, c’est vraiment très bon.

Lundi 31 octobre à jeudi 3 novembre : Carsqui
Lundi matin, on décide de changer de mouillage, direction Crasqui. L’actuel est trop fréquenté par les touristes qui débarquent de Gran Roques vers 11H avec glaciaires et parasols et repartent à 17H. Attention, trop fréquenté c’est 2/3 bateaux et 5/10 personnes sur une île. On est encore très loin des fréquentations du métro parisien.
Crasqui abrite de nombreux pélicans, nos compagnons depuis le début de l’aventure. Sur cette île, on découvre également d’étranges croix tout le long d’une avancée de terre. Nous les attribuons, avec un poil d’imagination, à un ancien cimetière pirate. Il faut savoir que de nombreuses prises des « Pirates des caraïbes » ont eu lieu sur cet archipel.
Ce midi, c’est repas de fête avec viandes et bananes plantains puis bananes flambées au rhum vénézuélien en dessert. Les enfants et parents feront une bonne sieste.
Après une après-midi plage, on finit la soirée sur une partie de Camelot (petit jeu de carte qui se joue à 4).

Aujourd’hui, mardi 1er novembre, à la plage Lucas va dans l’eau et nous lâche les mains. Dans son gilet, il se déplace tout seul avec ses petits bras où il n’a pas pied. Il ne veut plus sortir de l’eau. Il s’amuse comme un petit fou en nageant autour de nous. Par contre mettre la tête sous l’eau avec un masque reste une barrière trop importante à ce jour.
Suivent sieste, plage, plongée. C’est vraiment éreintant les vacances, on en arrive à plaindre nos hôtes qui doivent subir ce régime depuis plus de huit mois.

Mercredi 2 novembre, nous commençons à bien connaître ce mouillage.
Matin : Plage et pêche sous-marine (1 langouste et 4 poissons perroquets pour notre repas du midi).
Après-midi : Natation, plage et pêche (3 langoustes et 1 thazard pour le repas du soir).
Avec deux plongées de 2 heures dans la journée, on est bien fatigué ce soir.

Jeudi 3 novembre : île Carenero
Matinée calme : nage et plage.
Après cette orgie de langoustes on décide de changer de mouillage. On trouve un petit lagon dans les îles de Carenero. Le lieu est très sympathique, nous sommes entourés de petites îles et de mangroves. Un gros yacht nous accompagne.
On cherche une plage : notre premier choix n’est pas terrible, trop de moustiques. Nous repartons très vite, le second sera le bon : petite langue de sable, la mer y est presque trop chaude.
Je pars avec Estelle en excursion dans la caye adjacente, on y croise de gros poissons perroquets, deux barracudas et une énorme raie (près d’1,50 mètre de large) tapis au fond de l’eau. Tiens je mangerais bien ses ailes au beurre avec des petites câpres. Le soir venu, nous sommes attaqués par une escadrille de moustiques, tout le monde se replie à l’avant du bateau pour prendre l’apéro et manger au vent à l’abri des moustiques.
Pour la nuit, on tente de dormir avec Estelle sur le filet à l’avant pour éviter de se faire trop dévorer. Dormir à la belle étoile sous un ciel sans aucune pollution lumineuse, c’est quand même pas mal. Ici pas de grande ni de petite ourse (la grande apparait vers 4H du matin). Je reconnais le « W » de Cassiopée, la constellation du cygne, un vague pégase. Pour le reste, nous admirons et profitons du spectacle mais vers minuit retournons en cabine : un matelas c’est appréciable pour le dos.

Vendredi 4 novembre à dimanche 6 novembre : Sarqui
On passe une bonne nuit grâce aux moustiquaires bricolées par Cat. Mais on décide néanmoins de bouger au petit matin. Direction les îles Sarqui, îles aux eaux turquoises que l’on renomme les îles aux tortues car elles en abondent. On les voit toujours d’un peu loin mais le spectacle vaut le détour. J’ai même réussi à nager quelques instants avec l’une d’elle, inoubliable.
Samedi on pêche un très bel ange dont je lève les filets. Cat en fait des Sushis et nous mitonne un petit dessert. Le soir deux catamarans français mouillent à coté de nous. Deux familles de quarantenaires avec trois enfants chacun qui se font un trip d’un an dans les caraïbes.
Dimanche, on pêche de nouveau un ange, une grosse gorette grise et deux perroquets. On se fait un régal de poisson le soir. Deux heures de pêche, 2 heures pour lever les filets, 1 heure de cuisine. 10 minutes de miam.

Lundi 7 novembre à jeudi 10 novembre : Le retour
Sur le retour vers Gran Roques, on revient vers nos mouillages précédents.
On commence par Crasqui pour pêcher quelques langoustes, le manque nous gagne. On reste la nuit mais la forte houle nous pousse à bouger.
Mardi matin, nous allons à Noronquises et restons la journée. Lors d’une petite plongée, nous croisons un petit requin dormeur. Mercredi matin en route pour Gran Roques, nous avons rendez-vous avec le voyagiste pour qu’il nous confirme nos vols du jeudi 11H. On en profite pour se faire de nouveau un restaurant.
Nous restons mouiller à Gran Roques. Jeudi matin, en route pour l’aéroport, nous allons quitter l’archipel avec regrets mais nous allons retrouver nos deux autres petits restés chez mamie/papi. Clément 2,5 ans et Emilie 2,5 mois commencent à nous manquer à tous les trois.

Jeudi 10 novembre à vendredi 11 novembre
Voyage de retour à venir…

Liste des poissons rencontrés que nous avons réussit à identifier :
Poisson perroquet, poisson coffre mouton, poisson trompette, ange français, chirurgien bleu, thazard, poisson lion (vénéneux et mortel), demoiselle noire et à queue jaune, poisson bourse cabri, minière verte, barracuda, papillon katzié, orphie, caranque franche, caranque zailes rondes, gorette grise, baliste, girelle tête bleu, poisson-soldats, diodon pointillé, pisquettes, bourse graffiti, barbarin blanc, raie pastenage americaine, langouste, requin dormeur.

Les plus :
Les fonds marins, la beauté et la variété des poissons
Les plages paradisiaques et l’eau qui prend des couleurs improbables mais que ma condition de daltonien ne me permet pas de les décrire, je vous laisse les découvrir de vous-même.
Les pains frais quotidiens de Catherine et globalement toute sa cuisine qui nous régale du matin au soir
La collection de rhum de Pat

Les moins :
L’eau est salée
Au bout de deux plongées, j’ai les oreilles explosées, mais bon je continue quand même
La chaleur qui devient étouffante quand le vent tombe

Galerie de photo : Voir la galerie de photo de Los Roques




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